Rééducation Pelvi-Périnéale
La rééducation périnéale vise à traiter les troubles de l’incontinence urinaire, les troubles de la statique pelvienne (prolapsus ou descente d’organe) et les dysfonctionnements digestifs ou sexuels (constipation, douleurs…).
La rééducation périnéale
Questions courantes
Qui est concerné par la rééducation pelvi-périnéale ?
La rééducation pelvi-périnéale touche un panel de population plus important qu’on ne le pense. En effet, les fuites urinaires concernent la jeune sportive (fuites à l’effort, lors de sports à plus ou moins d’impacts), la personne âgée (la ménopause peut entraîner un relâchement des muscles du plancher pelvien), en passant par la jeune maman ayant des séquelles de son accouchement.
Que soigne la rééducation pelvis-périnéale ?
La rééducation des troubles urinaires est donc la plus fréquemment réalisée, mais l’on traite aussi les douleurs liées à des contractures, des cicatrices d’épisiotomie, ou une mauvaise utilisation du complexe lombo-abdomino-pelvien. De manière plus globale, nous pouvons aussi travailler sur les synergies entre périnée, muscle transverse de l’abdomen et diaphragme.
Quelles techniques sont utilisées en rééducation périnéale ?
Nous disposons de différentes techniques, comme la rééducation manuelle intra vaginale, l’électrostimulation, le biofeedback visuel, de techniques comportementales, et des aides à domiciles.
Dans le cadre de la rééducation en post partum, la rééducation du périnée pourra être suivie de la rééducation abdominale, en individuel ou en petit groupe.
Combien de temps dure une séance de rééducation périnéale ?
La première séance est toujours composée d’un bilan complet et peut durer jusqu’à 1h.
Les séances individuelles suivantes durent 1/2h, au rythme de 1 à 2 par semaine.
Vous aurez souvent des exercices à faire à la maison en complément.
La rééducation périnéale est t-elle adaptée aux femmes enceintes ?
Pendant la grossesse, nous pouvons aussi traiter certains maux, comme les douleurs ligamentaires du bassin, les incontinences urinaires, les lombalgies et sciatalgies.
La préparation du périnée à l’accouchement est aussi un axe à ne pas négliger dans les dernières semaines de grossesse, cela peut diminuer le risque d’une épisiotomie.
Nos articles sur le sujet
